‘Back to Buta’ Okapi Project (Congo)
Espèce menacée: l'okapi
Plus de cent ans après l'arrivée du tout premier okapi au ZOO d'Anvers, l'AZF met tout en œuvre pour offrir à cette élégante et mystérieuse espèce un foyer sûr et durable. Elle procède avec la même vision progressiste que dans le projet bonobo et avec une connaissance inégalée de l'espèce.
Pourquoi l'okapi ?
Notre histoire commence en 1919. Lorsque le tout premier okapi a débarqué au ZOO d'Anvers. L'animal s'appelait 'Buta', comme la capitale de la province de Bas-Uele où vit l'okapi à l'état sauvage. Voilà pourquoi ce lieu et cette espèce sont si chers à l'Antwerp Zoo Foundation. Malheureusement, la chasse et la déforestation amenuisent les chances de survie de l'okapi.
La Fondation embellit aujourd'hui l'histoire de l'okapi en conférant un rôle de premier plan à l'économie verte et à l'approche de l'AZF.
Recherche conjointe
- HOTSPOT :
Le lieu de prédilection des okapis n'a pas encore été déterminé avec précision. Les okapis sont des animaux farouches. Ils vivent dans une forêt dense dont la superficie est estimée à 300.000 km². Voilà pourquoi ils sont très difficiles à repérer. Les collaborateurs de l'AZF ont sillonné les forêts durant des mois, à la recherche des animaux. Avec la population locale et grâce aux observations et détecteurs GPS, ils sont parvenus à identifier les premiers foyers dans une forêt densément boisée de 500 km². L'AZF se consacre activement à définir de manière de plus en plus précise et concrète les hotspots.
2. PAYSAGE VIVANT :
Avec les autorités locales, l'AZF cartographie la zone d'action autour du hotspot. Elle se focalise d'une part sur la protection de l'okapi et d'autre part, sur l'aménagement du territoire balisé.
L'AZF et la population locale décident ensemble des zones à réaffecter notamment en forêts communautaires et terres agricoles. (L'AZF a donné à ces arrangements sur l'utilisation des terres le nom de 'Plan simple d'aménagement de terre' (PSAT)). Le plus grand respect est porté aux habitudes et traditions locales.
Avec les autorités locales, l'AZF clarifie le droit de propriété des terres. Cela renforce le sentiment de responsabilité de la population envers ces territoires. Avec elle et les autorités, l'AZF définit l'affectation de ceux-ci.
3. UTILISATION DES SOLS :
L'AZF confère une nouvelle vocation aux terres existantes. La forêt communautaire surtout joue ici un rôle crucial : elle concilie la conservation de l'okapi avec une économie durable. La population locale peut faire du commerce avec les produits que les gens trouvent dans la forêt, comme le miel et les chenilles. Pas besoin d'abattre des arbres pour cela.
4. LES PIEDS DANS LA BOUE :
'Back to Buta', c'est ce que fait littéralement l'équipe des dix experts. Au coude à coude avec la population locale, ils construisent un environnement viable pour l'homme et l'animal.
- Les entrepreneurs qui travaillent dans le commerce ou la production sans menacer les okapis (ou leur forêt) peuvent compter sur le soutien de l'AZF. L'AZF distribue des semences aux agriculteurs pour renouveler ou renforcer leurs cultures. Par ailleurs, elle achète aussi des récoltes pour rentabiliser économiquement l'activité agricole locale.
- L'AZF aide les villages sur place à développer une vision commune de l'avenir. Tout part des habitants locaux. L'AZF tient compte des traditions locales en termes de relations de pouvoir, mais prête aussi une attention particulière à la participation des femmes. L'équipe de l'AZF travaille avec un comité de développement local élu par les villageois et présidé par le chef du village.
En tant que détenteurs du livre généalogique, nous sommes extrêmement fiers de protéger et garder ces magnifiques animaux selon notre propre manière unique.
5. COHABITATION :
L'okapi et la population locale vivent en harmonie dans les forêts communautaires. Les droits de propriété augmentent aussi l'implication de la communauté. À un stade ultérieur, le tourisme orienté vers l'okapi (à petite échelle) pourra engendrer des revenus supplémentaires.
6. PRÉPARER L'AVENIR :
L'AZF forme la population locale à Buta et ses alentours pour assurer l'approche durable sur le long terme. Elle aide les jeunes Congolais à étudier dans les universités locales et leur présente la vision de l'AZF. En impliquant si étroitement le chef de village et les autorités locales dans le projet, l'AZF agit comme un catalyseur pour amener les bonnes personnes à œuvrer ensemble à une solution viable à long terme. Une région où l'unité entre l'homme, la biodiversité et la nature forme un atout, tel est l'objectif.
De Zegge (Geel, Belgique)
La réserve naturelle De Zegge est un paradis fragile pour une faune et flore peu répandues et l'un des rares endroits en Belgique offrant encore un habitat marécageux unique doté d'une importante tourbière. Une tourbière retient le carbone et forme ainsi un bouclier dans la lutte contre le changement climatique. De Zegge est toutefois mise sous pression, parce que son équilibre hydrologique est menacé. L'AZF aime aussi œuvrer dans son propre pays à un avenir harmonieux pour l'homme, la biodiversité et la nature.
Lomako Bonobo (Congo)
L'homme partage 98 pour cent de son ADN avec le bonobo. Que le sort de cet intelligent primate soit cher à l'AZF n'est dès lors pas du tout une surprise. La situation est malheureusement loin d'être rose aujourd'hui : la déforestation et le commerce de viande de brousse menacent la survie de ces animaux inspirants et leur habitat. AZF s'investit corps et âme pour améliorer la vie des bonobos.