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De Zegge (Geel, Belgique)

Espèce menacée:
Le butor étoilé

La réserve naturelle De Zegge est un paradis fragile pour une faune et flore peu répandues et l'un des rares endroits en Belgique offrant encore un habitat marécageux unique doté d'une importante tourbière. Une tourbière retient le carbone et forme ainsi un bouclier dans la lutte contre le changement climatique. 

Pourquoi De Zegge ?

De Zegge est mise sous pression, parce que son équilibre hydrologique est menacé. L'AZF veut changer cela : elle veut combattre l'assèchement du domaine et créer un refuge sûr et florissant pour différents animaux comme le butor étoilé, le busard des roseaux, la marouette ponctuée, la couleuvre à collier, la musaraigne d'eau, la campanille à fleurs de lierre, etc. L'AZF aime aussi œuvrer dans son propre pays à un avenir harmonieux pour l'homme, la biodiversité et la nature. 

La restauration du paradis à De Zegge

  1. HOTSPOT :
    La réserve naturelle De Zegge à Geel est un territoire de 120 hectares. Ce hotspot est un paradis pour les oiseaux. Le territoire marécageux constitue pour eux un biotope parfait. Grâce aux corridors formés de végétations basses, ils peuvent chasser efficacement car la diversité de la végétation procure beaucoup plus de nourriture. En 2021, l'AZF a transformé par moins de 3,8 hectares de terrain en territoire du butor étoilé. Des cigognes et autres espèces rares ont aussi élu domicile dans la réserve naturelle. 

2. PAYSAGE VIVANT : 
La réserve n'est pas la seule à jouer un rôle crucial. Les zones agricoles voisines influencent aussi l'aire marécageuse et vice-versa. Les agriculteurs pompent l'eau souterraine dans la zone périphérique, ce qui met sous pression le marécage souffrant de dessèchement. 

3. UTILISATION DES SOLS : 
Avec la collaboration des autorités, l'ASF cherche à préserver des zones humides en périphérie de De Zegge pour offrir à cette réserve unique toutes les chances de survie à long terme. À court terme, l'AZF œuvre à la conservation de la zone marécageuse existante à travers la meilleure gestion possible de l'écohydrologie. Cela veut dire qu'elle va gérer et optimiser la manière dont l'eau est prélevée, déplacée, utilisée et consommée dans De Zegge. À long terme, l'AZF veut convaincre les agriculteurs actifs autour du Zegge de cultiver autrement et de réduire ainsi la pression sur ce territoire. L'AZF les encourage à miser sur des cultures fructueuses en conditions humides. De cette façon, leurs champs sont (partiellement) à nouveau immergés et ils doivent donc pomper moins d'eau. L'AZF veut ainsi permettre la cohabitation durable entre l'agriculture en périphérie et la réserve, seule manière pour De Zegge, le hotspot, d'être sauvée du dessèchement. 

4. LES PIEDS DANS LA BOUE : 

Travaux à De Zegge.

L'équipe de l'AZF, formée de quatre collaborateurs passionnés, s'active jour après jour à préserver ce beau et précieux trésor de la nature.

5. COHABITATION : 
À De Zegge et dans les environs, il est primordial d'avoir une collaboration entre les différentes parties pour préserver l'eau le mieux possible l'eau dans ce marécage. Nombreux unissent leurs forces à cette fin à la fois sur le plan stratégique et pratique. 

  • Si les agriculteurs ne drainent plus les sols, mais adaptent leurs cultures à l'ancien terrain marécageux, De Zegge peut conserver une quantité d'eau souterraine suffisante. La réserve naturelle peut cohabiter harmonieusement avec l'homme et l'agriculture. 
  • Plusieurs autorités, tant locales que supra-locales, œuvrent à un nouvel aménagement du paysage dont De Zegge fait partie. Les activités agricoles traditionnelles sont réorientées. Dans certains cas, les autorités choisissent même de racheter les terres des agriculteurs pour qu'ils puissent relocaliser leurs activités. Cela permet de restituer à la nature les terres entourant De Zegge. 
  • Les riverains apportent eux aussi leur contribution à la conservation et à la gestion de De Zegge. Par exemple, leurs moutons ou vaches paissent dans De Zegge. Avec des sympathisants des 4 coins de Flandre, ils n'hésitent pas à se mouiller bénévolement pour aider les collaborateurs de l'AZF dans les travaux de gestion. Ils s'entraident pour entretenir manuellement les cours d'eau, les lisières de bois, les prairies de fauche, les roselières et bien plus encore.

"Nous croyons que les activités économiques ne doivent pas se dérouler au détriment de l'environnement. Ce n'est pas l'un ou l'autre, mais l'un et l'autre." 

— Jef Dupain

6. PRÉPARER L'AVENIR : 
De Zegge est en train de devenir un précieux réservoir d'eau et un paradis harmonieux durable pour les plantes et les oiseaux nicheurs rares. Et ce, grâce aux efforts communs actuels. Plus d'espaces naturels, plus de biodiversité et un équilibre durable pour les générations d'aujourd'hui et de demain : voilà ce que l'AZF veut réaliser.

‘Back to Buta’ Okapi (Congo)

Notre histoire commence en 1919. Lorsque le tout premier okapi a débarqué au ZOO d'Anvers. L'animal s'appelait 'Buta', comme la capitale de la province de Bas-Uele où vit l'okapi à l'état sauvage. Voilà pourquoi ce lieu et cette espèce sont si chers à l'Antwerp Zoo Foundation. Elle met tout en œuvre pour offrir à cette élégante et mystérieuse espèce un foyer sûr et durable. 

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Lomako Bonobo (Congo)

L'homme partage 98 pour cent de son ADN avec le bonobo. Que le sort de cet intelligent primate soit cher à l'AZF n'est dès lors pas du tout une surprise. La situation est malheureusement loin d'être rose aujourd'hui : la déforestation et le commerce de viande de brousse menacent la survie de ces animaux inspirants et leur habitat. AZF s'investit corps et âme pour améliorer la vie des bonobos. 

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